C'est parti!

Quelques années, quelques mois, quelques jours et tout s'accélère!

Nous l'avons appris au retour d'une semaine à Big Apple, une petite fille née le 8 janvier nous attend au Sri Lanka!

...quel bonheur!

Quelques photos et nous sommes conquis... nous partirons le 30 mai afin de te proposer de rejoindre notre foyer!

lundi 13 juin 2011

A la découverte de la région des cités anciennes (2ème partie)

Dimanche matin, nous nous levons une nouvelle fois aux aurores.


Nous devons en effet rejoindre le site de la célèbre (pour les connaisseurs du Sri Lanka) forteresse de Sigiriya, connue également sous l'appelation de Rocher du Lion (la traduction du nom cingalais de Sigirya).


Il s'agit d'un éperon rocheux qui domine toute la campagne et les montagnes environnantes sur et autour duquel un palais quasi pharaonique a été construit au Vème siécle après J.C.
L'édifice témoigne de la mégalomanie du roi Kassapa et on a du mal à imaginer que les travaux d'édification aient duré seulement 7 années...

Kassapa est venu se réfugier sur ce site après avoir emmuré vivant son père qui refusait de lui céder le pouvoir.
N'osant pas régner dans la capitale de l'époque Anuradhapura, et craignant surtout d'être renversé par son frère, successeur légitime au trône, Kassapa est resté à Sigiriya pendant 18 ans avant d'être renversé par ledit frère (il se suicidera avant d'être pris).
Aucun autre roi ne règnera ensuite à Sigiriya, converti en monastère bouddhiste jusqu'au XIVème siècle.
Le site a ensuite été laissé à l'abandon puis redécouvert et en partie restauré au XXème siècle par les britanniques (1907 - 1938).
En 1982, il a été classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO qui a financé des travaux de rénovation et de fouilles archéologiques.




En bas du site se succèdent trois jardins, notamment un "jardin d'eau" avec quatre immenses piscines réservées aux 500 concubines (!!) du roi Kassapa.
Les bassins sont entourés de terrasses puis de douves jadis infestées de crocodîles qui protégeait l'ensemble du site.
Ensuite, on trouve le "palais d'agrément", toujours en bas du rocher: le roi y séjournait pendant la saison froide et venteuse.
Aujourd'hui ne subsiste qu'une partie des fondations de briques: les parties supérieures construites en bois n'ont pas survécu au temps...   



Nous avons entrepris l'ascension des 1200 marches accrochées au rocher pour atteindre le "palais du vent": tantôt de raides marches en pierre, tantôt des escaliers d'acier en colimaçon, l'un datant de la rénovation entreprise pendant la colonisation britannique (1938), l'autre des travaux effectués en 2003 sous l'égide de l'UNESCO.
Certains passages nous ont donné des sueurs froides...L'expérience n'est pas recommandée aux personnes sujettes au vertige!


Lors de notre parcours, nous découvrons, à mi-chemin, une galerie aménagée dans une paroi rocheuse abritant des fresques murales: elles représentent les nombreuses concubines du roi. Cependant, seule une faible partie des peintures subsiste; la majorité a été détruite par les moines bouddhistes que la vue de ces femmes dénudées incommodait manifestement...

L'entrée de l'accès au second palais, le "palais du vent" est une gueule de lion; aujourd'hui ne subsiste que les pattes de l'animal taillées dans la roche.


Après une heure et demi de marche, nos efforts ont été récompensés...La vue du sommet du rocher est à couper le souffle! Le palais devait être impressionant!


 


 A la redescente, en milieu de matinée, nous avons eu l'occasion de faire une balade à dos d'éléphant. Une expérience unique (mais pas forcément inoubliable sous l'ardent soleil de fin de matinée) qui nous permettra de conserver quelques photos "cliché" somme toute amusantes!



Pour le voyage du retour, nous avons bénéficié d'une route plus dégagée et avons atteint Mont Lavinia en fin d'après midi.
La visite du site de Sigirya restera un moment fort de notre voyage!

... Bien derrière, cependant, la rencontre de Jeewanthi!

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