Nous voila repartis avec notre tuk tuk ! Les voyages ne sont pas de tout repos : chaque matin, on met un peu plus d’une heure pour arriver au couvent distant d’une vingtaine de kilomètres…
Il faut nous imaginer à l’arrière d’un kart surélevé, circulant sur des routes en mauvais état, bosselées, encombrées à toute heure, respirant à plein poumons les gaz d’échappement et rendus sourds par les klaxons incessants (ici, ils ne connaissent pas les clignotants : à chaque fois qu’un véhicule double, il alerte son prédécesseur par un coup de klaxon).
Sur la route, il y a peu de marquage au sol si ce n’est les nids de poules : on compte autant de files qu’il est possible d’en aligner. Ce sont surtout des bus, des tuk tuk (3 millions dans le pays, plus ou moins customisés) et des véhicules plus communs de marques asiatiques essentiellement.
Au milieu de cette « joyeuse » farandole, nous avons croisé quelques spécimens qui laissent penser que le tuning club de Colombo a atteint un bon niveau (pour les connaisseurs, proche de ceux de St Eloy les Mines, Tournus ou Chapareillan...).
...Loin de l’agitation urbaine, nous avons retrouvé une Jeewanthi de bonne humeur !
Elle s’est prêtée à nos jeux, nous a gratifié de quelques francs sourires et a bu une bonne partie du biberon proposé par maman ! Tous cela bien entendu entrecoupé d’une bonne sieste !
Sur le chemin du retour nous reconnaissons quelques lieux chargés d’histoire : une Dagoba majestueuse (temple-reliquaire Bouddhiste en forme de dôme), l’ancien parlement (qui abrite aujourd’hui le Secrétariat du président Sri Lankais), l’île aux esclaves (utilisée aux XVIIème et XVIIIème siècles par les colons hollandais et britanniques comme île dortoir pour leurs esclaves et dont les eaux alentour étaient infestées de crocodiles), la longue plage de Galle Face et ses canons tournés vers la mer, les hôtels de luxe de la capitale (Taj, Hilton et autre Grand Oriental Hôtel)…
Cet après midi, nous avons pris contact avec le traducteur anglais-français qui s’occupera de notre dossier. Ils sont peu nombreux à Colombo et nous nous assurons donc de sa disponibilité ! Beaucoup de documents seront à légaliser auprès des ministères sri Lankais (Affaires étrangères et Immigration) après le jugement d’adoption ; il faudra également obtenir des traductions « officielles » pour obtenir le visa de Romy, Jeewanthi !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire