Doivent faire leurs preuves...

C’est avec l’impatience de retrouver Jeewanthi que nous prenons la route bien encombrée de Wattala ce matin.

Nous attendons comme chaque fois dans la petite salle dédiée pour les visites. Après plusieurs rencontres avec Jeewanthi, le lieu nous semble un peu exigu et peu chaleureux ; heureusement, nous avons la possibilité de nous promener dans le magnifique jardin du couvent.

Afin d’ « amadouer » notre pépette, nous avons apporté un hochet et un petit poisson en gomme pour ses dents qui ne vont pas tarder à sortir.

Jeewanthi a pris en mains nos jouets avec une préférence très nette pour le poisson qu’elle suce goulument…Dès que nous essayons de lui enlever, elle résiste : elle a déjà une bonne poigne !

  

Nous tentons une nouvelle fois l’expérience du biberon : Mademoiselle se laisse tenter mais n’a pas grand appétit.

Nous jouons ensemble une bonne heure mais fatiguée, Jeewanthi se met à pleurer. Fred parviendra à la calmer après une centaine de tours de la salle… Cependant, dès que nous avons essayé de l’allonger, elle s’est réveillée et s’est de nouveau mise à pleurer à chaudes larmes, ce qui nous laisse bien désemparés et nous rend conscients du chemin qu’il nous reste encore à parcourir…

      

Nous comprenons qu’il est temps de partir et de la laisser rejoindre son dodo : nous l’avons portée jusqu’à son lit et les sœurs ont dû finir le travail…

Nous repartons donc à regret avec un sentiment mitigé (!?) quant à nos performances d’apprentis parents !

     

L’après-midi est dédié à une visite à l’ambassade de France au Sri Lanka (et aux Maldives) à Colombo pour récupérer la liste des documents que nous devons réunir notamment pour l’obtention du visa de Romy Jeewanthi. Les formalités prendront vraisemblablement au moins une dizaine de jours à compter du jugement d’adoption (autour du 16 juin ?) avant notre retour en France.

Ce fut également pour nous l’occasion de nous informer sur la présence française dans le pays qui reste très modeste avec un peu plus de quatre cents françaises ou français sur l’ile auxquels s’ajoute une autre centaine aux Maldives.